La perte de cheveux chez la femme, un sujet qui ne doit plus être tabou
Alors que la perte de cheveux est socialement acceptée chez les hommes, le tabou sur l’alopécie féminine demeure malheureusement encore pesant aujourd’hui. Certaines femmes qui en souffrent préfèrent rester dans le silence, avec toute l’angoisse en découlant, par crainte d’être jugées. Ce genre de souci doit pourtant être pris au sérieux, les cheveux étant le reflet de notre énergie vitale, de nos émotions et de notre santé. À partir du moment où l’on constate que l’on est atteint d’alopécie, on doit lever le tabou sur ce trouble et consulter sans attendre son médecin traitant ou un dermatologue.
La perte de cheveux, un problème courant chez les femmes aussi !
S’il est vrai que l’alopécie est plus connue et fréquente chez les individus de sexe masculin, les femmes, même jeunes, ne sont pas épargnées. Il s’agit plus exactement d’une chute pathologique des cheveux qui, selon les cas, peut être définitive ou transitoire. On en distingue plusieurs formes, mais la chute de cheveux androgénique est indubitablement la plus courante. Appelée calvitie pour les hommes, elle se traduit chez les femmes par l’amincissement ou l’éclaircissement de la chevelure, révélant par conséquent le cuir chevelu. Ce genre de trouble touche d’emblée tout le crâne.
La pelade est également assez répandue. C’est plus précisément une maladie auto-immune qui pousse les globules blancs à s’en prendre aux follicules pileux. En général, le phénomène commence par une plaque bien délimitée, exempte de chevelure. D’autres peuvent par la suite apparaître plus ou moins rapidement et vont converger entre elles. Au bout d’un certain temps, une partie importante du cuir chevelu sera impactée. Dans tous les cas, comme on peut le constater sur le site https://centre-racine2.com/, il est tout à fait possible de traiter l’alopécie féminine.
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Les différentes causes de la chute des cheveux chez les femmes
Les causes de la chute des cheveux chez les femmes sont multiples. On note en premier lieu le vieillissement. Perdre des cheveux au fur et à mesure que l’on vieillit est bien entendu un phénomène naturel. La diminution de la synthèse d’œstrogène en est la cause. Les dérèglements hormonaux, notamment durant la ménopause ou l’accouchement, peuvent aussi être consécutifs d’une alopécie. La raison est que les glandes surrénales ainsi que les ovaires génèrent une importante quantité d’hormones mâles, ce qui conduit à l’appauvrissement du cuir chevelu.
À ces deux causes s’ajoutent certaines maladies dermatologiques, dont le lupus, le psoriasis, les lésions cutanées… On cite également le stress et la fatigue chroniques, le surmenage et la carence en oligo-éléments (silicium, fer, zinc…). Certains cas d’alopécie chez les femmes sont dus à des antécédents familiaux, à un excès de mauvais cholestérol, à des traitements capillaires inadaptés, à la prise de certains médicaments, etc.
Comment gérer l’impact émotionnel de la perte de cheveux ?
Si l’alopécie est relativement moins fréquente chez les femmes, force est d’admettre que l’impact émotionnel occasionné par ce trouble est plus important que pour les hommes. Ainsi, dès que vous constatez que vous souffrez d’une perte anormale de cheveux, le premier réflexe que vous devez avoir est de passer par un dermatologue.
Ce spécialiste en identifiera les causes et vous prescrira en conséquence le traitement le plus adapté. Le simple fait d’exposer votre souci à un professionnel de santé empêchera celui-ci de vous fragiliser émotionnellement. Il faut savoir que l’arsenal thérapeutique dont dispose le spécialiste se révèle particulièrement vaste : des traitements médicaux aux greffes capillaires. Si nécessaire, il peut vous orienter vers d’autres spécialistes compétents : gynécologues, psychiatres, psychologues, endocrinologues, psychanalystes… Un dermatologue saura de ce fait apporter une réponse satisfaisante à la majorité des alopécies féminines. Il fera en sorte que de ne pas laisser la perte de cheveux empêcher ses patientes de vivre pleinement leur vie.
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