4 maladies à combattre cet hiver

Lucas Martin8 mars 2023

Comme on le sait parfaitement, chaque hiver amène son lot de virus. Bien qu’étant bénins en général, les virus hivernaux peuvent toutefois causer des épidémies. Chacun présente d’ailleurs des symptômes désagréables et peut même perdurer s’il n’est pas traité. Nous faisons le point sur les maladies hivernales les plus fréquentes.

Le rhume, grand fléau de l’hiver

L’hiver est indubitablement la saison de prédilection de la rhinopharyngite (couramment appelée rhume) pour se propager, d’autant qu’aucun vaccin ne peut prévenir cette maladie hautement contagieuse. Ainsi, tout au long de cette saison froide, rares sont les individus qui peuvent y échapper. Elle est dans la majorité des cas causée par les rhinovirus et ne survient que lorsque nos défenses immunitaires ne sont pas parvenues à contrer l’infection. La période d’incubation se révèle très courte. Elle varie d’une demi-journée à quelques jours. Le rhume correspond plus précisément à une inflammation des fosses nasales et du pharynx qui entraîne les symptômes suivants :

• écoulement nasal qui est assez abondant,
• fièvre,
• maux de tête,
• éternuements,
• congestion nasale…

Il faut savoir que certains épisodes de cette infection virale des fosses nasales sont légers, tandis que d’autres se révèlent plus intenses, au point de compromettre aussi bien la qualité de vie que le bien-être de l’individu enrhumé. Habituellement, les symptômes du rhume disparaissent d’eux-mêmes au bout de 7 à 14 jours. Il n’est donc nécessaire de consulter un professionnel de santé qu’en cas de complications. S’il n’existe aucun médicament qui permet d’enrayer cette maladie, certaines méthodes naturelles peuvent en atténuer les symptômes, jusqu’à ce qu’ils disparaissent.

Il est par exemple possible de traiter le rhume par inhalation de vapeurs chargées d’huiles essentielles. Ce traitement peut être renouvelé deux à trois fois quotidiennement. Cependant, l’inhalation humide doit durer une dizaine de minutes. En cas de sinusite, il est conseillé d’opter pour de l’huile essentielle à base de myrte verte et de niaouli. Si l’on a le nez bouché, alors il convient de miser sur l’eucalyptus radié ou la menthe poivrée. L’huile essentielle de ravintsara ou de tea tree est quant à elle préconisée en cas d’état grippal. L’infusion de thym au citron et au miel peut également calmer les désagréments causés par le rhume. Il en va de même pour l’oignon coupé en deux, le grog, le baume du tigre, le camphre, etc.

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Si l’on souhaite opter pour l’automédication, les antitussifs, les décongestionnants topiques ou oraux, les antihistaminiques, les analgésiques, les pastilles, les expectorants, les antalgiques et les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont indiqués selon les symptômes constatés.

Quels sont les symptômes de la grippe ?

La grippe est aussi l’une des maladies hivernales les plus fréquentes. Il s’agit d’une infection respiratoire aiguë causée par un virus baptisé Influenza et diffère toutefois du syndrome grippal. Ce dernier peut être dû à une multitude de virus respiratoires circulant dès l’automne jusqu’à l’arrivée du printemps. Le virus qui en est à l’origine peut être de type A, B ou C (plus rare). Dans tous les cas, il se transmet facilement d’une personne à une autre, notamment via les sécrétions respiratoires, ou bien à travers des biens contaminés. Les conditions météorologiques froides facilitent significativement sa circulation.

À la différence du rhume et de l’état grippal dont les symptômes sont relativement légers, la grippe surgit brutalement avec une fatigue et une fièvre intenses. En d’autres termes, une telle infection « cloue au lit » les personnes qui sont atteintes, les empêchant ainsi de vaquer à leurs activités quotidiennes. Ces victimes peuvent mettre jusqu’à deux semaines pour se rétablir complètement. La majorité de ses complications concernent le système respiratoire et sont le plus souvent occasionnées par une surinfection bactérienne. Chacune d’elles doit être traitée le plus rapidement possible par un médecin, car elle peut s’avérer mortelle lorsque la victime est fragile. La grippe peut également accentuer certaines maladies chroniques existantes. Il est donc évident que les individus qui souffrent d’insuffisance pulmonaire et/ou cardiaque, de néphropathie, de mucoviscidose ou de diabète sont plus sujets aux complications.

Le traitement de la grippe est avant tout symptomatique. Autrement dit, il vise à en calmer le plus possible les symptômes. Les traitements à base de molécules antivirales peuvent être prescrits en cas de complication ou pour les sujets à risque. Cependant, pour qu’ils puissent réduire aussi bien la durée que l’intensité des symptômes, leur administration doit se faire dans les premières heures suite à l’apparition des symptômes. Les cas les plus compliqués nécessitent parfois une hospitalisation.

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La bronchiolite, l’un des principaux virus hivernaux

La bronchiolite est une infection virale des petites bronches (bronchioles) très répandue chez les enfants de moins de 2 ans lors de la saison froide. Elle touche particulièrement les nourrissons de 3 à 9 mois. Si elle peut être due à une multitude de virus hivernaux, le VRS (virus respiratoire syncytial) en est le principal responsable. Très contagieuse et fréquente, la bronchiolite se présente dans un premier temps comme un rhume banal avec une légère fièvre et une toux sèche. Petit à petit, une gêne respiratoire survient, laquelle se traduit par une respiration sifflante et rapide. La toux devient grasse. Dès lors, l’enfant victime peut avoir des difficultés à dormir et à s’alimenter correctement. La bronchiolite disparaît d’elle-même au bout de 7 à 10 jours.

Bien que ses symptômes soient souvent impressionnants, elle est bénigne. Le lavage régulier des fosses nasales et le maintien d’une bonne hydratation peuvent la calmer. Elle peut cependant causer des complications chez les enfants fragiles. On compte parmi ces derniers les enfants prématurés ainsi que ceux qui souffrent de troubles pulmonaires, cardiaques ou neurologiques. Nous pouvons y ajouter les nourrissons dont le système immunitaire est affaibli. Tout enfant fragile atteint d’une bronchiolite requiert par conséquent une surveillance attentive. Pour cela, une hospitalisation peut s’avérer nécessaire.

Comment savoir si vous avez une gastro ?

La gastro-entérite est une maladie inflammatoire du tube digestif qui est majoritairement d’origine virale. L’adénovirus, le rotavirus, l’astrovirus ou encore les calicivirus humains en sont les principales causes. Les bactéries, les parasites, l’intolérance alimentaire, les maladies inflammatoires intestinales chroniques et la prise de certains médicaments peuvent également en être l’origine. Dans tous les cas, la gastro-entérite est souvent bénigne.

Ses principaux symptômes sont la diarrhée, les nausées et/ou les vomissements, le mal de ventre, la fièvre (modérée), la fatigue… Son traitement est symptomatique. Il s’agit d’en corriger les symptômes par des médicaments adaptés et par des mesures hygiéno-diététiques.

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