Tout savoir sur la Spasmophilie

Tout savoir sur la Spasmophilie

Les problèmes de santé ne découlent pas uniquement du contact avec les agents pathogènes tels que les microbes, bactéries, etc. De plus en plus, le mauvais état d’esprit de certaines personnes les expose à des maladies plus ou moins graves parmi lesquelles la spasmophilie. La définir n’est pas chose aisée. Pour preuve, elle ne cesse de faire l’objet des analyses scientifiques. Il existe d’ailleurs la spasmophilie sans crise et celle avec crise. Au regard de l’ampleur qu’elle prend, il est important d’identifier ses causes, d’analyser les symptômes et les différents aspects de traitement.

 

C’est quoi la spasmophilie et qu’est-ce qui provoque cette maladie ?

Encore appelée syndrome d’hyperventilation ou tétanie latente, la spasmophilie est une maladie qui découle d’une anxiété extrême. En fait, c’est une pathologie caractérisée par une hyperexcitabilité et de fortes tensions nerveuses. Les signes varient d’une personne à une autre. Son ampleur varie en fonction du cadre de vie de la personne affectée. Très présente dans certains pays européens à l’instar de la France, son traitement n’est pas évident.

Les causes de la spasmophilie sont de deux ordres à savoir : psychologiques et physiques. 

Les causes psychologiques de la spasmophilie

Le stress et l’anxiété constituent les causes psychologiques de cette maladie. Le stress renvoie à la réaction de l’organisme lorsqu’il est confronté à des événements éprouvants. Il survient lorsque le corps humain est confronté à des facteurs externes tels que la maladie, les pressions financières, la timidité, les conflits relationnels, les activités professionnelles, les études, etc. Il plonge le malade dans un état de mal-être marqué par des réflexions infructueuses, voire des regrets incessants. 

Les personnes de tout âge peuvent subir le stress. Son impact négatif sur la santé ne se fait pas attendre lorsqu’il est chronique. Au-delà de la dimension sanitaire, le stress peut occasionner un vieillissement prématuré du visage et une perte involontaire de poids.

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L’anxiété quant à elle, est un sentiment de peur inexpliqué. Généralement passagère, elle surgit à tout moment. En fait, elle n’est pas inquiétante en tant que telle, c’est presque un phénomène normal. Cependant, l’anxiété est considérée comme une maladie lorsque l’origine est inconnue. Contrairement au stress, la personne anxieuse éprouve une sensation de danger et de malaise. Elle est la visualisation d’un problème futur. Bien qu’elle soit parfois utile, l’anxiété peut altérer la santé physique de la personne affectée. En plus de la spasmophilie, elle peut entrainer les insomnies, la toxicomanie, l’alcoolisme et le suicide.

 

Les causes physiques de la spasmophilie

En plus du stress et de l’anxiété, la spasmophilie peut être provoquée par des facteurs physiques qui sont : les carences alimentaires et la génétique. Les carences en minéraux tels le calcium, le magnésium, le fer, le sodium et le potassium peuvent provoquer cette maladie. Ceux-ci apportent à l’organisme tous les éléments nécessaires à son entretien. Nécessaire à la constitution osseuse et musculaire, leur déficit dans l’organisme se traduit entre autres par : les pertes d’équilibre, les troubles musculaires et les problèmes capillaires.

Les carences en vitamines et les troubles cardio-respiratoires peuvent également entraîner la spasmophilie. Leur importance n’est plus à démontrer. Présentes dans les aliments, elles sont également disponibles en pharmacie. Les carences en vitamines B6 par exemple, entraînent la spasmophilie. 

La cause du syndrome d’hyperventilation peut aussi être héréditaire. Même si les travaux de recherche s’amplifient afin d’expliquer son impact, l’hérédité ne saurait être exclue. D’après certaines études menées par des experts scientifiques, un spasmophile a malheureusement de fortes chances de transmettre les gènes de la maladie à ses descendants. Ce phénomène a lieu lorsque les deux parents sont porteurs des gènes. Tout comme l’électrophorèse, il est recommandé d’effectuer des examens approfondis lorsqu’on en est atteint avant de se mettre en couple. Ainsi, vous limiterez la transmission.

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Comment se manifeste le syndrome d’hyperventilation ?

Qu’elle soit avec ou sans crise, cette maladie peut être occasionnelle ou fréquente chez certaines personnes. Les spasmophiles sans crise souffrent plus de violentes céphalées, des troubles digestifs et cardiaques plus ou moins longs. Pourtant, ceux avec crise présentent les symptômes suivants :

Les symptômes neuropsychologiques

Ces symptômes sont les variations de température corporelle, la phobie des lieux publics et les troubles de comportements, les troubles digestifs – cardiaques et respiratoires, les problèmes oculaires et auditifs. 

La température corporelle des spasmophiles est instable. Ils ressentent en permanence des sensations désagréables de chaud et de froid. Vous pouvez lier à tort cette variation à la fièvre. 

La phobie entraîne une forte dépendance du spasmophile à ses proches. Il a ainsi tendance à vivre en autarcie et à perdre l’estime de soi. Les problèmes de comportement se traduisent par les sautes d’humeur et les pertes épisodiques de mémoire.

Les troubles digestifs se manifestent par les spasmes intestinaux et les remontées gastriques. Les spasmes s’apparentent aux contractions de l’enfantement. Les malaises ressentis sont semblables à ceux des personnes atteintes de colopathie fonctionnelle ou du syndrome du côlon irrité. 

Relativement aux remontées gastriques, elles sont très inconfortables. Plus elles sont régulières, plus les envies de vomissement le sont aussi. Les ulcères gastriques sont souvent à l’origine des malaises observés. Grâce aux différents examens, le gastroentérologue établit le diagnostic et met sous traitement la personne affectée.

Les troubles cardiaques consistent en des battements irréguliers du cœur. Ils sont irréguliers parce qu’ils sont parfois lents et deviennent brusquement rapides. Ils se manifestent par des pertes d’équilibre, des sensations d’étouffement, des toux sèches, des œdèmes au niveau des membres inférieurs, des pertes d’appétit et des troubles du sommeil. Lorsqu’il ne s’agit pas de spasmophilie, leurs causes peuvent être : le diabète, l’hypertension artérielle, le surpoids et l’infarctus du myocarde. Ils sont diagnostiqués à l’issue des examens suivants : électrocardiogramme, scanner, échographie et radiographie thoraciques. Le cardiologue est le spécialiste à consulter.

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Les problèmes respiratoires renvoient aux étouffements qui empêchent une respiration normale au cours des crises de spasmophilie et à la production anormale des crachats. Ainsi, le moindre effort physique devient pénible. À cet état d’inconfort, s’ajoutent aussi les douleurs thoraciques. Lorsqu’ils ne sont pas des symptômes de la spasmophilie, les troubles respiratoires peuvent être causés par l’obturation des voies aériennes, l’infection des poumons, la consommation excessive d’alcool, le tabagisme, etc.

Les troubles de la vision et les problèmes auditifs ne sont pas en reste. En dehors de la spasmophilie, ils peuvent avoir d’autres origines, notamment infectieuse, héréditaire, métabolique, dégénératives, etc. Dès l’apparition des symptômes, l’ophtalmologue vous aidera à connaître l’origine du trouble et vous prescrira le traitement. 

Les problèmes auditifs peuvent être la perte d’audition ou les acouphènes. De nature handicapante, ils perturbent le mode de vie du malade. Les conséquences les plus connues sont les troubles du comportement. Seul le spécialiste ORL est habilité à établir le diagnostic et à proposer le traitement adéquat.

Les symptômes musculaires de la spasmophilie

Ces symptômes sont : 

  • Les crampes musculaires : ces crampes sont des contractions douloureuses et intenses qui affectent partiellement ou totalement les muscles du spasmophile. Ces désagréments se manifestent parfois au niveau des membres inférieurs et supérieurs de la personne atteinte de ce problème de santé. Lorsqu’ils ne sont pas un signe annonciateur de la spasmophilie, les crampes musculaires peuvent avoir pour causes l’insuffisance rénale, la mauvaise alimentation, les mauvaises postures (assise ou couchée), etc.
  • Les pertes d’équilibre : elles découlent des faiblesses musculaires. Très fréquentes chez les personnes âgées et les spasmophiles, elles les empêchent de marcher sur de longues distances. Il en est de même de la position debout qui s’avère difficile pour ces derniers. Elles s’accompagnent généralement des vertiges et des nausées.
  • Les problèmes neurologiques : ils proviennent des contractions des muscles du corps. L’hyperexcitabilité neuromusculaire est le principal symptôme neurologique de la spasmophilie. Les autres sont : les migraines, les nausées, les troubles psychomoteurs et cognitifs involontaires, les engourdissements, l’hémiplégie et les picotements.
  • Les contractions utérines : il faut relever que les femmes sont les plus touchées par la spasmophilie. Les douleurs s’accentuent surtout pendant la période menstruelle, il s’agit des règles douloureuses ou dysménorrhées. Elles peuvent parfois résulter des affections utérines à l’instar de l’endométriose. Ces spasmes utérins provoquent un inconfort parfois difficile à supporter. Il convient que ces contractions douloureuses surviennent parfois pendant l’ovulation.

 

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Le traitement de la spasmophilie est-il possible ? 

Le traitement de cette pathologie peut être préventif ou curatif.

Les mesures préventives 

L’adage « Prévenir vaut mieux que guérir » trouve tout son sens ici. Voici quelques dispositions à prendre :

  • Soigner son alimentation : il faut manger équilibré au quotidien. La bonne alimentation vous met à l’abri des carences évoquées ci-dessus. De ce fait, vous devez privilégier les aliments riches en minéraux, en vitamines et en fer. Réduire ou éviter les aliments trop gras et trop sucrés. Consommez plutôt les aliments suivants : foie d’animaux, viandes blanches, produits riches en oméga-3, fruits bio, fibres et légumes. N’oubliez surtout pas de bien vous hydrater.
  • Pratiquer une activité physique et régulière : le sport est l’un des meilleurs alliés pour la santé. Il n’est pas question de subir les entraînements physiques des sportifs de haut niveau. Favorisez les exercices tels que la marche et les petits étirements. Vous pouvez solliciter l’aide d’un coach sportif.
  • Veiller sur votre santé mentale : vous devez vous éloigner de tout élément stressant et travailler votre état d’esprit. Vous pouvez également soigner votre aura en participant aux retraites spirituelles. La pratique du yoga permet aussi d’entretenir sa santé psychologique. Par-dessus tout, fuyez l’isolement, soyez sociable et vivez pleinement.

 

Les mesures curatives 

Si vous êtes déjà malade, n’ayez crainte. Vous devez renforcer l’entretien de votre corps et opter soit pour le traitement médical, soit pour la phytothérapie :

  • Le renforcement de l’entretien corporel : cet entretien nécessite le respect scrupuleux d’une alimentation saine et équilibrée. À cet effet, un nutritionniste peut vous accompagner. La pratique des activités physiques régulières n’est pas en reste. Ne vous adonnez surtout pas à des exercices intenses au risque de subir un arrêt cardiaque ou des dommages physiques.
  • Le traitement médical : l’automédication est déconseillée. Si vous ressentez les symptômes mentionnés plus haut, rapprochez-vous d’un centre de santé. Une fois diagnostiqué, les produits tels que les anxiolytiques et les antidépresseurs peuvent être prescrits en fonction de la gravité de la maladie. Les compléments alimentaires peuvent aussi être prescrits pour pallier les carences observées lors des examens. En outre, vous aurez besoin du suivi des spécialistes notamment le psychologue, kinésithérapeute, ostéopathe, cardiologue et neuropsychologue.
  • Le traitement phytothérapeutique : la médecine naturelle ou phytothérapie possède beaucoup d’éléments susceptibles de vous aider. Les phytothérapeutes et les spécialistes de l’acupuncture sont les personnes à consulter. Cependant, si vous ne disposez pas de moyens financiers suffisants, recourez aux plantes suivantes : les figues, la camomille, la passiflore, etc. L’idéal serait de les prendre en infusion.

 

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Conclusion 

Le syndrome d’hypersensibilité est bel et bien réel. N’étant pas une fatalité, il peut être neutralisé. L’aspect préventif n’est pas négligeable, car plus vous prendrez soin de vous, moins vous serez exposé à cette maladie. Dès l’apparition des premiers symptômes, vous devez vous rapprocher d’un spécialiste pour qu’un diagnostic soit effectué. Le sport, le suivi psychologique et le traitement médical peuvent être portés à contribution pour vous soulager des différents maux ressentis.

Théo Durand

Je m'appelle Théo Durand. Vivant près de Fontainebleau, je suis captivé par la phytothérapie. Les forêts sont pour moi des pharmacies naturelles, et je me dédie à la recherche des bienfaits des écorces, sèves et racines. Je vous emmène dans mes explorations pour découvrir comment la nature peut être notre meilleur remède.